Cameroun. Le vent de la terreur était de passage

Crime commis contre les professionnels des médias: l'affaire Mimi Mefo Takembou,la jeune journaliste de la chaine privée audiovisuelle Equinoxe

La nuit du mercredi 7 au jeudi 8 novembre dernier, la jeune journaliste de la langue anglaise de la chaîne privée audiovisuelle camerounaise (Equinoxe), la nommée Mimi Mefo Takembo s’est vue être saisie et incarcerée provisoirement pendant trois jours d’affilée à la prison centrale de New Bell à Douala (dans la région du Littoral). Elle fut accusée comme une “diffamatrice d’informations” et “cybercriminalité” et pourtant celle-ci n’a fait qu’exercer son métier de “détentrice de la liberté de presse”, en relayant des informations sur sa page tweeter, sur l”assassinat du missionnaire américain dans la Région du Nord-Ouest du Cameroun lors d’un affrontements entre l’armée camerounaise et les sécessionnistes, y mettant en cause l’armée, mais aussi citant la source de cette publication faite. Mais hélas!.

Toutefois tout s’est achevé par la liberté absolue de la journaliste Mimi Mefo qui, à chaque fois, par le fait d’avoir incarné en son sein cet amour pour sa profession, a pu dédier toute son existence jusqu’à prendre des risques spécifiques, notamment dans les situations de conflits comme le cas pour sa fréquentation si régulière en zones anglophones à risque (Cameroun).

 

Cependant, la société camerounaise a dû saluer la détermination d’une professionnelle de la presse camerounaise d’où cette impunité commise à l’encontre de celle-ci a suscité l’indignation des hommes de la presse et ainsi que celle des autres personnes réputées de la société civile, cela dû au fait qu’elle devrait être comparaitre devant un tribunal militaire, pourtant elle est une civile, d’où le refus absolu des avocats de celle-ci. Ainsi l’affaire de Mimi Mefo a pris fin avec la décision prise par le Chef de L’État en faveur de sa libération en vue d’atténuer les tensions de la population qui déjà en subissent fortement dans d’autres domaines de la vie sociale.

En outre, comme un feeback sur des profondes conséquences de l’impunité á l’égard des voix des sans-voix (journalistes) au quotidien, notamment en ce qui concerne de nombreux aggressions souvent même mortelles.Cette impunité qui renferme aussi pleines d’atrocités telles ques des tortures, des disparitions forcées, harcelements, détentions arbritraires et les intimidations… comme ce fut le cas de la journaliste en langue anglaise Mimi Mefo qui s’est vu jeter comme une vulnérable, pourtant elle est dotée aussi de cette liberté d’expression comme tout autre citoyen de la contrée sans même autant faire recours à sa profession.

 

En soulignant encore ces agréssions de journalistes, juste pour le fait qu’ils envoient au public ordinaire un message pas apprécíé pour certains et, selon lequel s’ils diffusent une ”vérité embarrassante” ou encore des opinons qui sonnent mal aux oreilles des particuliers, ainsi les problèmes se créent: cette impunité est donc le cause du découragement dans la société (particuliérement pour les hommes de la presse ), où la liberté d’expression qu’est un droit et même un devoir du citoyen, se convertie en ‘‘denrée rare” quand celle-ci reste impunie, favorisant ou même mieux alimentant un cercle vicieux, d’où la perte de confiance sociale dans son propre système judiciaire, censé défendre les droits de chacun. Les auteurs de crime contre les journalistes profitant de ce désagrément donc, font subir des agressions envers leurs cibles (comme se fut le cas de Mimi Mefo et bien d’autres journalistes de part le monde) sans jamais être traduits en justice.

 

Toutefois, en vue de ne pas être victime de cette atteinte tout comme l’a subit cette dernière… Ainsi donc la société toute entière souffre de cette impunité. Le genre de d’information qui passe sous coulisse (silence ou sans faire du bruit) est exactement le genre que le public a besoin de connaître. L’information, qu’elle soit économique, culturelle, sociale ou politique, est essentielle pour rendre des décisions optimales. Cet accès à une information fiable et de qualité est la pierre d’angle de la démocratie, de la bonne gouvernance, de la fierté d’appartenance et d’institutions efficaces. Sans aucune doute la liberté de presse demeure un synonyme de gouvernement représentatif et c’est un instrument principal et en meme temps un maillon essentiel, de la bonne gouvernance d’une société étatique.

 

En conclusion, dans l’intérêt de notre société ou de la sauvegarde de la crédibilité des médias, l’interpellation est faite à notre société, d’établir une loi repressive et ”non” ce type de censure envers les hommes de la presse, surtout étant donné que cette liberté des médias en fait l’objet de leur droit et devoir. Et la société étatique se doit cet honneur, en représentant ce qu’il écrit pour lui-même et pour autrui (la constitution ou la loi établie par/pour l’État).

 

 

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